Le droit gauche pourrait désigner de nouveaux droits subjectifs reconnus par la jurisprudence et par le législateur qui prennent place parmi les droits anciens et bouleversent l’ordre juridique existant. Cet enrichissement du droit positif ne se fait pas sans heurts ni sans interroger à chaque fois la légitimité des droits traditionnels. Ainsi en fut-il de l’apparition des « droits à » considérés parfois comme subversifs ; ou de celle de droits nouveaux déstabilisant l’ordre établi comme le droit du Pacte civil de solidarité en France (PACS) réinterrogeant un temps la pertinence du mariage ou encore de la consécration de droits réels sui generis qui remettent en cause la conception absolutiste de la propriété.
Ces évolutions auraient-elles pu se réaliser sans tâtonnement ? Répondre favorablement serait faire le pari d’un législateur pleinement éclairé, suffisamment consensuel pour imposer une réinterprétation radicale et une modification du régime des institutions plutôt qu’en proposant la juxtaposition de droits ad hoc. A défaut, le droit tâtonne pour faire une place à des intérêts nouveaux mal affirmés. A cette fin, le législateur formalise de nouveaux compromis à la portée incertaine et à l’efficacité contestée.
Première conférence du cycle Le droit gauche, vendredi 11 octobre 12h30-14h00/18h30-20h00
Conférence par zoom. Lien à venir.
CONFÉRENCES PASSÉES
Pascale Dufour est candidate au doctorat en droit à l’Université du Luxembourg.
Emmanuel JEULAND a obtenu son Master de droit à l’Université de Paris 1 - Panthéon-Sorbonne et un LL.M à King’s College (Londres). Sa thèse sur le droit des obligations met l’accent sur la substitution de personne dans le procès et le contrat.
Ses recherches doctorales l’ont conduite à s’intéresser aux actes et institutions juridiques porteuses d’intérêt général en droit privé.
Mélanie Clément-Fontaine est professeure de droit à L’Université Paris-Saclay (UVSQ), et elle anime l’axe propriété intellectuelle et droit du numérique du laboratoire de droit des affaires et des nouvelles technologies (DANTE).
Anne-Françoise Debruche a étudié le droit civil à Liège (Belgique) et la common law à Moncton. Elle a obtenu le titre de docteur en droit à Liège en 2004.
Marie Annik Grégoire est professeure titulaire à la Faculté de droit de l’Université de Montréal et récipiendaire du Prix d’excellence en enseignement 2015 (catégorie professeurs) de cette même université.
Sarah Vanuxem est maîtresse de conférences à la faculté de droit de l'Université Côte d'Azur, en France.
Clotilde Aubry de Maromont est Maîtresse de conférences à Faculté de droit et d’Économie de l’Université de La Réunion et chercheuse au Laboratoire Droit et changement social de Nantes.
Docteure en droit public, thèse intitulée « La socialisation du droit de propriété ».
Après 3 ans en poste à l'université Poitiers au sein de l'ERDP (actuel Institut Jean Carbonnier) en tant que Maîtresse de conférences en Droit privé et sciences criminelles, Hania Kassoul exerce ses fonctions au sein de l’Université Côte d’Azur depuis 2021.
Émilie Fortin-Lefebvre est professeure au département de management à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM. Ses travaux portent sur l’autonomie économique en contexte autochtone.
Le professeur Dario Mantovani est titulaire de la Chaire Droit, culture et société de la Rome antique du Collège de France.
Ses enseignements présentent le droit romain en tant que technique de pensée, outil de gouvernement des rapports sociaux, et comme expression de la société romaine dont le droit garde les empreintes culturelles.
Guillaume Laganière s'intéresse à tous les aspects du droit international privé, notamment aux conflits de lois, à la compétence internationale et à la reconnaissance des jugements étrangers.
Marie-Sophie est professeure en droit à l’UCLouvain Saint-Louis - Bruxelles, avec chaire en droit de la nature et droit de la culture auprès du Centre d’étude en droit de l’environnement (CEDRE).
Admis au Barreau en 1975, il a notamment été impliqué dans différents groupes populaires alors qu'il travaillait à titre d'avocat à la Clinique Communautaire de Pointe-St-Charles, à l'Aide Juridique, et où son expérience s'est portée aussi sur des projets parajuridiques: création d'une pharmacie autogérée, mise sur pied de cours d'éducation populaire à l'intention des adultes, élaboration de mémoires pour les groupes communautaires, etc.
Elsa Acem a une formation bidisciplinaire en médecine (B.Sc. en physiologie humaine) et en droit (LL.D., LL.M., LL.B.).
Docteure en droit de l’Université Panthéon-Assas (Paris II) et diplômée de l’Université de Montréal elle a débuté sa carrière de professeure en 1989 au Département des sciences juridiques de l’Université du Québec à Montréal et s’est jointe au corps professoral de la Faculté de droit de l'Université de Montréal en 2003.
Ciblées essentiellement sur la personne humaine dans une perspective de droit privé et comparé, ses recherches sondent les particules d’existence juridique de la personne au regard de sa responsabilité civile, de ses droits fondamentaux et du statut juridique du corps, notamment au moment du décès.
Régine s’intéresse à l’encadrement des relations d’interdépendance entre adultes, et entre adultes et enfants. Ses recherches portent entre autres sur les transformations du droit de la famille, sur l’accès à la justice et sur la réforme du droit (histoire et droit comparé)
François Brochu est notaire, docteur en droit et professeur titulaire à la Faculté de droit de l’Université Laval depuis vingt ans.
Dominique Goubau est avocat et professeur associé à la Faculté de droit de l’Université Laval.
Jean-Frédéric Ménard est professeur adjoint à la Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke.
Gaële Gidrol-Mistral est professeuse au Département des sciences juridiques de la Faculté de science politique et de droit de l’UQAM. Elle est également directrice du Groupe de réflexion en droit privé (GRDP) et chercheuse dans le Groupe de recherche sur les humanités juridiques.
Lionel Smith s'intéresse à toutes les dimensions du droit privé et comparé. Il s'intéresse plus particulièrement aux aspects juridiques de l'altruisme et poursuit ses recherches sur le droit des fiducies, les obligations fiduciaires, le don et l'enrichissement sans cause, en common law et en droit civil.
Depuis plusieurs années, une partie de ses activités de recherche sont conduites dans l’axe de recherche « Droit et cinéma ».
Aurore Benadiba est professeure à la Faculté de droit de l'Université de Laval depuis 2008.
Alexandra Popovici est professeuse agrégée à la Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke. Elle s’intéresse aux institutions fondamentales du droit privé dans une perspective critique et comparée.
Marie-Andrée Plante est candidate au doctorat en droit à l’Université McGill et entrera en fonction à titre de professeure à la Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke en juin 2023.
Judith Rochfeld est agrégée des facultés de droit, professeure de droit privé à l’Ecole de droit de la Sorbonne, Université Paris 1, Panthéon-Sorbonne.
Par ses travaux, Patrick Forget interroge les concepts fondamentaux du droit et les sens qui leur sont donnés à partir d’outils fournis par la linguistique et la terminologie.
Hélène Thomas est professeuse des universités en science politique et psychanalyste.
Camille Bourdaire-Mignot est maître de Conférences à l’Université Paris Nanterre (France). Elle co-dirige le master Justice, procès et procédures rattaché à l’IEJ Henri Motulsky.
Juriste et philosophe, François OST est professeur émérite invité à l’Université Saint-Louis (Bruxelles) et professeur honoraire à l’Université de Genève.
André Bélanger est professeur à la Faculté de droit de l’Université Laval depuis 2002. Ses publications, ses activités de recherche et son enseignement portent sur le droit des obligations, la théorie du contrat et le droit des assurances.
Diplômé d’un Master 1 en droit des affaires et d’un Master 2 en droit privé fondamental, Simon Journet est doctorant contractuel et chargé de cours au sein de l’Université Jean Moulin Lyon 3.
Flora Vern est enseignant–chercheur à l'Université catholique de Lyon et chercheur associé au Centre Antoine Favre de l'Université de Savoie Mont-Blanc.
Agrégé des Facultés de droit, Professeur à l’Université d’Aix-Marseille, Directeur du Laboratoire de théorie du droit, Directeur de l’Académie de Droit d’Aix-Marseille (ADAM) Institut des hautes études juridiques et politiques.
Professeur de droit privé et vice-doyen en charge des relations internationales à la Faculté de droit et des sciences sociales de l'Université de Poitiers.
Professeur émérite de l’Université McGill. Ses champs d’intérêt principaux portent sur le pluralisme juridique et la théorie générale du contrat enrichie par les apports de la sociologie et de l’analyse économique du droit.
Camille François est maître de conférences en sociologie à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et chercheur au Centre européen de sociologie et de science politique. Il est l'auteur de De gré et de force. Comment l'Etat expulse les pauvres (Paris, La Découverte, à paraître en 2023).
Laurent de Sutter est Professeur de théorie du droit à la Vrije Universiteit Brussel (Belgique).
Pascal Ancel a été d’abord Professeur à l’Université Jean Moulin Lyon 3. Il est, depuis 1986, professeur à la Faculté de droit de l’Université Jean Monnet de Saint-Etienne.
Etienne Cossette-Lefebvre est candidat au doctorat en droit, Faculté de droit, Université de Toronto ; BCL/LLB (avec distinction), Faculté de droit, Université McGill.
Gilles Paisant est professeur à l’Université de Savoie (Chambéry) depuis 1988. Il est l’un des experts français du droit de la consommation.
Pascal Fréchette, professeur, Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke.
Diplômée de l’Université de Strasbourg et juriste, Dilara Dadbin allie les mondes du droit et de l’art. Pour ce faire, elle a participé à divers ateliers de création et a complété ses études par une année à l’École des Beaux-Arts de Nantes, afin d’approfondir la pratique artistique qu’elle menait parallèlement à ses études de droit.
Michaël Lessard s’intéresse particulièrement à la manière dont le droit privé appréhende les individus vulnérables ou marginalisés, et mobilise des approches critiques pour réfléchir ces enjeux.
Maître Yvon Rose est notaire à Lyon.
Titulaire d’un diplôme de l’Institut d’Études Politiques de Paris, d’un DES de droit, d’un DES de gestion de patrimoine
Tanja Petelin est Maître de conférences à la Faculté de droit de Poitiers depuis 2017. Elle dirige le Magistère en droit des TIC et le Master Droit du numérique.
Thomas Burelli est professeur adjoint en droit au sein de la Faculté de droit civil de l’Université d’Ottawa. Ses domaines d’expertise sont le droit de l’environnement, la propriété intellectuelle, le droit des peuples autochtones, et l’éthique.
Professeure titulaire au Département des sceinces juridiques de l’Université du Québec à Montréal et directrice des programmes des études supérieures.
Mathias Latina, vice-doyen recherche de la faculté de droit de l'Université Côte d'Azur, est Professeur de droit privé et spécialiste de droit des obligations.
Aurore Chaigneau est professeure de droit privé et de droit comparé à l'Université Paris Nanterre (Paris 10).
Doris Farget est professeure au Département des sciences juridiques de l’UQAM. Depuis 2021, elle agit également à titre de directrice du Groupe de recherche sur les affirmations autochtones contemporaines (le GRIAAC) et du pôle montréalais du Centre interuniversitaire d’études et de recherches autochtones (CIÉRA-Montréal).
Alicia Mâzouz est docteure en droit privé, et maîtresse de conférence à l’Université catholique de Lille.
Avocate et chargée de cours, UQAM. Membre des barreaux du Québec et de l’Ontario, Laurence Bich-Carrière exerce au sein du groupe de Litige et règlements de différends du cabinet Lavery, de Billy, dans une pratique polyvalente avec une spécialisation en litige complexe, notamment en matière d’action collective.
Anne-Charlotte Martineau est chargée de recherche au CNRS (Centre national de la recherche scientifique) et rattachée au Centre de théorie et analyse du droit de l’université Paris Nanterre et de l’École normale supérieure de Paris. Elle s’intéresse au droit international dans une perspective critique et historique.
Durant ses études de droit à l’Université de Montréal, il s’est mérité plusieurs prix d’excellence, a fait partie de la liste d’excellence du doyen de la Faculté de droit et a travaillé à titre de clerc à la Cour d’appel du Québec.
Gabriel-Arnaud Berthold est professeur de droit privé et de droit de la consommation au Département des Sciences Juridiques de l’Université du Québec à Montréal. Ses recherches portent sur le droit de la consommation, son histoire et ses fonctions.
Frédéric Zenati-Castaing est professeur agrégé des facultés de droit.
Baptiste Coulmont est professeur de sociologie à l'École normale supérieure Paris-Saclay et chercheur à l'Institut des sciences sociales du politique. Il est l'auteur de Sociologie des prénoms (Paris, La Découverte, 2022).
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