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Le GRDP est heureux de s'associer au lancement de l’Observatoire pluridisciplinaire sur le devenir du droit privé, codirigé par Mariève Lacroix, chercheuse au GRDP
Le Groupe de Réflexion en droit privé et le groupe de recherche sur les Humanités juridiques ont le plaisir de vous annoncer leur cycle de conférences 2021-2023. Ce cycle met en place des ateliers permettant aux chercheurs et chercheuses invité.es de présenter leurs travaux en cours sous la forme de « work in progress ».
Dans le cadre du cycle 2020-2022 des Ateliers de droit civil, ayant pour thème « Déconfiner le droit privé », organisé par le Centre Paul-André Crépeau de droit privé et comparé et le Groupe de recherche sur les humanités juridiques, la professeure Gaële Gidrol-Mistral (Université du Québec à Montréal) présentera une conférence intitulée « La mort d’un oxymore : la propriété collective » vendredi le 5 novembre 2021 à 13:00.
La mort d’un oxymore : la propriété collective
Sous l’effet de la montée des impératifs collectifs et de la prise en considération d’intérêts altruistes, l’idée d’une propriété collective en droit civil se trouve ravivée au fil des tentatives d’éclatement du dogme individualiste de la propriété privée et de la remise en cause de son caractère fondamentalement égoïste.
Pour autant, la propriété collective peine à s’imposer dans l’imaginaire civiliste: tantôt qualifiée de surannée, tantôt phagocytée par la propriété individuelle, son caractère plurivoque entraîne une certaine polysémie qui rend difficile l’appréhension de ce phénomène juridique.
Ce n’est qu’en disant les mots et en explorant ses représentations conceptuelles que l’imaginaire réel de la propriété collective pourra être esquissé.
INSCRIPTION REQUISE par courriel à l’adresse : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Gaële Gidrol-Mistral est professeuse au Département des sciences juridiques de la Faculté de science politique et de droit de l’UQAM. Elle est également directrice du Groupe de réflexion en droit privé (GRDP) et chercheuse dans le Groupe de recherche sur les humanités juridiques.
Face à l’exacerbation des droits subjectifs qui marquent de leur empreinte le modèle libéral des droits individuels, les réflexions sur la socialisation des droits subjectifs, apparues dès le 19ème siècle notamment en réaction aux excès de la société industrielle, ressurgissent. De la négation de leur existence (Duguit) – le droit n’ayant nul besoin de cet artifice –, à leur fonctionnalisation (Josserand) – le droit subjectif s’accompagnant d’un devoir social –, la légitimité des droits subjectifs est régulièrement remise en cause, sans pour autant avoir rencontrée beaucoup de succès en droit civil.
C’est avec une immense tristesse que nous avons le regret de vous annoncer le décès de notre collègue et amie Anne Saris.
Anne s’est battue avec force et courage durant trois ans contre le cancer du sein qui l’a finalement emportée. Celles et ceux qui la connaissent n’auront nul doute qu’elle a profité jusqu’au bout de cette vie intellectuelle et culturelle qui la faisait vibrer. Elle, qui aurait eu besoin de plusieurs vies pour mener tous ses projets, nous quitte bien trop tôt.